Question écrite concernant le vandalisme à l'encontre des véhicules partagés
- de
- Carla Dejonghe
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°1094)
Date de réception: 04/07/2023 | Date de publication: 20/09/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 08/09/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
06/07/2023 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Les sociétés de voitures partagées Miles Mobility, Poppy et Green Mobility tirent la sonnette d'alarme. Dans un courrier commun adressé à la police bruxelloise et aux différentes autorités, elles dénoncent, d'une part, le vandalisme visant leurs voitures partagées et, d'autre part, la lenteur de la réaction de la police. Les patrouilles de police ne seraient pas toujours disponibles (à temps) pour stopper par exemple des cas flagrants de “joyriding”. De plus, les agents de police ne réagiraient pas toujours de manière appropriée lorsqu'ils sont confrontés à l’utilisation frauduleuse d’un compte (par exemple, un mineur qui utilise le compte de l'un de ses parents).
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Réponse | En réponse à vos questions concernant le vandalisme par rapport aux véhicules partagés, j'ai l'honneur de vous communiquer la réponse suivante : Les services du directeur coordonnateur de la police fédérale DCA a réalisé une analyse des chiffres relatifs aux faits de vandalisme à l'encontre des véhicules partagés à Bruxelles. Cette recherche se limite aux faits enregistrés sur la période du 1er janvier 2023 au 17 juillet 2023, c’est-à-dire les faits ayant fait l'objet de la rédaction d’un procès-verbal auprès d'une des six zones de police. Il en ressort les chiffres suivants : · Nombre de dégradations : 45, dont 2 incendies volontaires ; · Nombre de vols dans véhicules : 23. · Nombre de vols/recels de voitures : 75, dont au-moins 3 se sont terminés par un accident dégradant totalement le véhicule. Concernant vos deux autres demandes, une délégation composée de représentants des six zones de police bruxelloises a rencontré récemment des représentants des différentes sociétés de voitures partagées opérant à Bruxelles. À l’occasion de cette réunion de travail, différents constats et pistes d’amélioration ont été abordés. Il en ressort une volonté commune de collaborer activement pour faciliter de travail de chacun. Ainsi, un groupe de travail a été constitué afin de déterminer des axes de travail pour mieux lutter contre ces phénomènes et ce, en étroite collaboration avec les opérateurs de voitures partagées. Certains axes ont d’ores et déjà été définis tels que la détermination d’un point de contact unique au sein de chacune des zones de police ou encore la simplification des procédures pour le dépôt de plainte. Les autorités régionales et locales sont bien conscientes des problèmes liés aux dégradations que peuvent subir les équipements des différents opérateurs. Ainsi, par exemple, lorsqu’il y a des manifestations susceptibles de déboucher sur des violences et des dégradations, le ou les bourgmestres adoptent souvent un arrêté de police visant à retirer préventivement les véhicules de l’espace public. |