Question écrite concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le cadre du nettoiement de voirie
- de
- Aurélie Czekalski
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1689)
| Date de réception: 26/03/2024 | Date de publication: 14/05/2024 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 23/24 | Date de réponse: 14/05/2024 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 28/03/2024 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
| Question | Le 13 mars dernier, le directeur général de Bruxelles Propreté s’est exprimé au sujet de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour effectuer l’IOP (indice objectif de propreté).
Il s'agit d'objectiver l'état de la propreté des voiries à travers une comptabilisation des déchets par type effectuée par une IA. Ce projet pilote basé sur l'intelligence artificielle a été lancé, et un test était prévu à partir de fin mars sur les voiries régionales de dix communes.
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| Réponse | 1. Le projet pilote d’utilisation de l’intelligence artificielle en vue d’optimiser le nettoiement des voiries a débuté le 19 mars 2024 et prendra fin le 18 juillet 2024, qui correspond à la phase d’acquisition de données. Ce projet-pilote est porté par l’Agence Bruxelles-Propreté en collaboration avec des communes bruxelloises et s’inscrit dans le cadre de la stratégie régionale de propreté urbaine « clean.brussels ». 2. En termes de coûts, le projet-pilote fait appel à un marché public passé par l’Agence Bruxelles-Propreté, avec l’entreprise suisse CortexIA pour un prix fixe de 29 994,00 € HTVA pour une période de 4 mois. Ce montant comprend la fourniture des équipements, la mise à disposition d’une infrastructure de traitement et de visualisation des données, la formation et l’accompagnement des utilisateurs. Le projet-pilote nécessite également l’implication de ressources humaines internes à Bruxelles-Propreté pour l’installation proprement dite, l’utilisation des données ainsi que la conduite du projet. En ce qui concerne les économies possibles, le projet-pilote vise à déterminer la plus-value de la technologie utilisée. Les économies possibles seront affinées à cette occasion. 3. L’expérience d’une solution d’identification des déchets et d’établissement d’un indice de propreté urbaine s’inspire de tests menés dans des villes européennes (Bordeaux, Genève, ...) et localités belges (intercommunales TiBi et IWAGO). 4. La phase 1 du test, concernant la collecte de données sans modifier les processus de nettoiement, est en cours. À ce stade, aucun résultat n’est disponible. Les résultats seront communiqués à l’issue de la période de test, en tenant compte des retours des communes impliquées dans le projet. 5. Comme mentionné dans la réponse précédente, le test est actuellement en cours. Au départ des résultats, les scénarios de continuité du projet seront étudiés. 6. Les conclusions du projet-pilote détermineront si la solution apporte une plus-value relative à l’enjeu d’affecter de manière prioritaire les ressources où c’est nécessaire et ce, afin d'avoir un meilleur résultat en terme de nettoiement des voiries et de maintien de la propreté. La définition d’une « logique », à ce stade du projet-pilote, est prématurée. 7. L’Agence Bruxelles-Propreté indique qu’aucun autre projet n’est prévu à ce stade. 8. Concernant le budget total du projet-pilote mené par l’Agence Bruxelles-Propreté, je vous réfère à la réponse de la question n°2. |