Question écrite concernant la mise en place de tables rondes pour quatre secteurs en pénurie en Région bruxelloise
- de
- Ridouane Chahid
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°834)
Date de réception: 26/10/2021 | Date de publication: 27/12/2021 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 26/11/2021 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
29/10/2021 | Recevable | p.m. |
Question | Dans le journal lEcho du 23 octobre dernier1, parmi la liste des métiers en pénurie, vous ciblez quatre secteurs en particulier. Il sagit des secteurs de la construction, de la logistique, de la santé et du numérique pour lesquels des tables rondes seront organisées. Vous mentionnez en outre que, pour le secteur de la construction par exemple, il y a une inadéquation entre le manque de main-duvre et les demandes adressées à loffice de lemploi.
Par rapport à cela, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :
1 LEcho, La construction dit chercher des milliers de bras, mais ne transmet pas des milliers doffres, p. 6-7, 23/10/21 |
Réponse | Je vous remercie pour votre question. Je compte organiser début 2022 des tables rondes regroupant les services publics d’emploi et de formation bruxellois ainsi que les secteurs pour définir ensemble des plans d’actions. La volonté est bien de travailler de concert pour entendre les besoins des secteurs en vue d’articuler les actions publiques, en terme de formation par exemple, aux profils attendus. La formation professionnelle et en alternance sera renforcée en conséquence. Ma volonté est que ces tables rondes sectorielles puissent se tenir le 1er trimestre 2022. A ce stade, j’ai pu identifier les parties prenantes suivantes : - Actiris - Bruxelles Formation - VDAB - SFPME/EFP: Directeurs - Secteur(s) : représentants Employeurs et syndicats et quelques entreprises. Je ne manquerai pas de participer pleinement à ces tables rondes pour avoir un dialogue franc et constructif sur cette problématique récurrente. Des campagnes ont-elles ou vont-elles avoir lieu pour sensibiliser le secteur de la construction à introduire leurs demandes d’emploi à l’office de l’emploi ? Comment expliquez-vous cet écart entre le manque de main-d’oeuvre et les demandes adressées à l’office de l’emploi ? Ce point sera notamment abordé avec le secteur de la construction lors de la table ronde du secteur. Nous verrons si cela fera partie intégrante du plan d’action qui naitra de cette concertation. Notons que les modes de recrutement du secteur de la construction sont traditionnellement tournés vers le bouche à oreille. Le secteur de la construction est maintenant partie prenante du pôle Formation Emploi du secteur de la construction à Bruxelles, Construcity, et collabore ainsi étroitement avec les services publics d'emploi et de formation bruxellois. Les échanges et collaborations au sein de cette structure ne pourront qu'accroître le nombre d'offres d'emploi transmises à Actiris. |