Question écrite concernant l'éventuelle vigilance accrue à l'égard des cyberattaques contre les institutions régionales à la suite du conflit russo-ukrainien
- de
- Bianca Debaets
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°921)
Date de réception: 09/03/2022 | Date de publication: 26/04/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 19/04/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
25/03/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Il n'est pas nécessaire de préciser que le conflit entre la Russie et l'Ukraine a également des conséquences considérables pour le reste de l'Europe. Mais comme vous le savez, les guerres ne se mènent plus seulement sur le champ de bataille. Ces dernières semaines, diverses attaques DDoS et au logiciel maveillant (malware) ont été lancées contre les autorités ukrainiennes, l'armée, le secteur financier et le secteur des communications.
Fin février, le Centre pour la cybersécurité Belgique (CCB) a fait savoir qu'il n'avait encore enregistré aucune cyberattaque (russe) dans notre pays depuis le début de la guerre. Pour l'instant, on ne dispose pas non plus d'indications concrètes qui pourraient confirmer une menace concrète, et les attaques semblent se limiter à des cibles ukrainiennes. Toutefois, si le conflit s'intensifie et si l'Union européenne devient ou reste une partie impliquée, la capitale de l'Europe sera également dans le collimateur en tant que cible possible. C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :
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Réponse | 1/ A ce jour, nous n’avons reçu aucune indication quant à des cyberattaques subies par des institutions de la Région en lien avec le conflit russo-ukrainien. Pour rappel, en Belgique, l’interlocuteur principal relatif aux cyberattaques est le CCB (Centre pour la Cybersécurité Belgique). Il n’y a actuellement pas d’indications au niveau belge d'attaques liées au conflit russo-ukrainien. 2/ Nous n’avons pas attendu le conflit actuel pour renforcer notre vigilance. Ces dernières années, le CIRB renforce ses équipes pour assurer une cyber-résilience et cybersécurité. Nous avons créé une équipe de conseillers en sécurité de l’information et de DPO permettant de réagir aux attaques et sommes également en cours de rédaction d’un plan d’action régional pour protéger au mieux la Région des cyberattaques potentielles. Une campagne de sensibilisation a également été réalisée et est proposée pour toutes les administrations bruxelloises afin d’améliorer les processus de défense au niveau du réseau régional. Dans le cadre du conflit russo-ukrainien, nous avons renforcé notre attention aux messages du CCB pour être le plus réactif possible. 3/ Nous entretenons des relations régulières et actives avec le CCB au niveau fédéral. Le CIRB reçoit de façon hebdomadaire des rapports de vulnérabilités et des alertes provenant du CCB afin de réagir rapidement. Le CIRB participe également aux réunions mensuelles de l’asbl « Cyber Security Coalition », qui regroupe le monde académique, le secteur privé et les pouvoirs publics pour la Belgique afin d’accroître son expertise en la matière. |