Question écrite concernant les pannes d'onduleurs dans les installations de panneaux solaires à Bruxelles
- de
- Bianca Debaets
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1282)
Date de réception: 23/11/2022 | Date de publication: 02/02/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 19/01/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
09/12/2022 | Recevable |
Question | En octobre, Knack a rapporté en ligne qu’en Flandre, il est possible depuis cet été de demander une prime de compensation lorsque les onduleurs des installations de panneaux solaires tombent en panne en raison d'un ensoleillement trop important, le réseau électrique ne pouvant plus absorber l'énergie produite (à certains endroits). En Flandre, le gestionnaire de réseau Fluvius a reçu 2.500 plaintes à ce sujet l'année dernière, mais la prime elle-même n'a été demandée que 454 fois. Je voudrais donc vous poser les questions suivantes :
|
Réponse | 1. Selon les informations de Sibelga, il n’y a pas ou peu de plaintes pour découplage automatique des onduleurs (cette cause spécifique n’est d’ailleurs pas suivie vu son caractère anecdotique). Sibelga enregistre néanmoins chaque problème lié à la qualité de la tension. En haute tension (HT), Sibelga n’a pas constaté de surtension. Cela ne veut évidemment pas dire que Sibelga ne doit rien faire et/ou ne fait rien pour l’éviter dans le futur mais rien n’a été constaté. En basse tension (BT), Sibelga a constaté 6 cas de comportements non stables en 2021 et 6 cas en 2022. Sur ces 12 cas, 4 étaient situés à Anderlecht, 3 à Bruxelles-Ville, 2 à Schaerbeek, 1 à Uccle, 1 à Berchem-St-Agathe, 1 à Jette. C’est donc relativement homogène. Sur ces 12 cas, 9 sont du photovoltaïque et 3 sont des petites cogénérations. Vu les +/- 12 000 installations PV, ces cas sont donc marginaux. Sibelga compte entre 1 et 5 jours pour répondre aux problèmes mais le client est toujours raccordé au réseau et peut consommer normalement. Seule la production est coupée. Le réseau bruxellois n’est pas comparable à celui de la Flandre. D’une part, la Flandre a connu un déploiement massif du photovoltaïque, ce qui a pu impliquer des congestions. Ce n’est pas le cas à en Région de Bruxelles-Capitale. D’autre part, à Bruxelles, il y a un modèle classique ‘TOP-DOWN’ où quasi toute la production vient du réseau d’ELIA, là où, en Flandre (et en Wallonie), il y a des flux multi-sens de productions décentralisées (éoliennes). Sibelga parle, pour le cas de Bruxelles (Top-Down), d’un réseau « fort ». 2. Vu la réponse à la question 1 et le peu de cas problématiques à Bruxelles, cela n’a jusqu’à présent pas été nécessaire. 3. Vu la réponse à la question 1 et le peu de cas problématiques à Bruxelles, ce n’est actuellement pas nécessaire. |