Question écrite concernant le soutien régional au projet "Maai Mei Niet"
- de
- Bianca Debaets
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1382)
Date de réception: 03/03/2023 | Date de publication: 14/04/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 13/04/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
09/03/2023 | Recevable |
Question | L'année dernière, j'ai déjà pu vous interroger sur l’éventuelle participation de la Région de Bruxelles-Capitale au projet "Maai Mei Niet", organisé chaque année par le magazine Knack avec le soutien de la KU Leuven, Mijn Tuinlab, Bond Beter Leefmilieu, Velt, le Ministerie voor Natuur et HoGent (parallèlement à "En mai tonte à l'arrêt", son équivalent francophone, organisé par Le Vif, Adalia 2.0 et Gembloux Agro-Bio Tech) (cf. question écrite n° 1137).
Dans votre décevante réponse, vous indiquiez que Bruxelles Environnement promouvait, certes, les mêmes principes, mais ne prévoyait pas de soutien (financier) pour ce projet. Par conséquent, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :
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Réponse | 1. Bruxelles Environnement n’apporte pas de soutien financier à la campagne « Maai Mei Niet » (organisée par Knack, avec la KUL, Velt et Natuurpunt notamment), ni « En mai tonte à l’arrêt », son équivalent francophone (organisée par Le Vif, Adalia 2.0 Gembloux Agro-Bio-Tech). Aucune demande de subventionnement n’est parvenue à Bruxelles Environnement. 2. Bruxelles environnement met en place une large politique de promotion et développement de gestion écologique des espaces verts, tant auprès des professionnels, des particuliers et du secteur privé que du secteur public. Bien sûr, Bruxelles Environnement applique aussi ces principes pour les espaces verts dont elle a la gestion. Par exemple : l’espacement des tontes dans les espaces verts, l’augmentation de la hauteur de coupe, voire l’implémentation de la fauche. Face à l’évolution du climat et la tendance des printemps à devenir plus secs, les actes de gestion sont ajustés (espacement des tontes) pour limiter le jaunissement précoce des pelouses. En outre, l'herbe pousse moins vite en conditions de stress hydrique, ce qui amène Bruxelles Environnement à arrêter les tontes pendant plusieurs semaines lors des épisodes de sécheresse. Dans l’objectif de laisser des zones non tondues, dès qu’un espace vert le permet, les gestionnaires de Bruxelles environnement installent une zone de prairie (Leybeek), une zone de mise en défend (Jardin JeanMassart, Bon Pasteur, Duden) ou des zones de quiétudes (Rouge-Cloître), et ce de manière plus permanente qu’un seul mois par an. Bruxelles Environnement a rassemblé en ligne une multitude de ressources sur le sujet : https://environnement.brussels/pro/outils-et-donnees/sites-web-et-outils/accueillir-la-faune-dans-son-batiment-et-ses-abords#les-fiches-thematiques-et-recommandations-techniques Bruxelles Environnement forme les professionnels (privés et publics) à ces principes de gestion écologique (https://environnement.brussels/pro/agenda/gestion-ecologique-des-espaces-verts-concept-general-apercu-des-techniques-reflexion-planification-et-mise-en-oeuvre). Elle informe les citoyens sur ce qu’ils peuvent faire à l’échelle de leur jardin : https://environnement.brussels/blog-citoyen/conseils-pratiques/mon-jardin-naturel Elle propose des plans de communication à destination d’acteurs privés et publics pour sensibiliser sur les acte de gestions écologique opérés : https://environnement.brussels/pro/gestion-environnementale/devenir-plus-durable/communiquer-efficacement-sur-ses-pratiques-de-gestion-ecologique |